Loom

LOOM pose la question de l’apparition/ disparition du corps et développe une exposition graduelle de celui-ci: de l’ombre à peine entre vue à l’occupation, par le mouvement de tout l’espace de représentation.

Durée de la pièce chorégraphiques: 30 minutes

Et/ou présentation en boucle de l’installation vidéo.

« LOOM » donne à voir trois grandes « boîtes » faites de centaines de mètres de ruban élastique tendus sur des structures métalliques, dans lesquelles sont enfermées les danseuses. Une faible lumière émane de chacune.

Peu à peu le spectateur distingue des ombres qui se dessinent. d’abord morcelés et presque abstraits, les corps féminins qui s’appuient, nus, derrière les écrans apparaissent de plus en plus nettement à mesure qu’augmente la lumière qui les englobe.

Les mouvements des interprètes vont peu à peu en s’amplifiant et passant – comme une illusion d’optique – du simple appui à un mouvement obsessionnel et hypnotique. Les corps rebondissent de plus en plus violemment derrière le mur d’élastique jusqu’à ce que des membres entiers surgissent et « crèvent » littéralement les écrans.

La très grande diversité des mouvements produits dans les boîtes, de l’effleurement le plus délicat aux rebonds les plus violents contre le « mur » élastique, donne lieu à un matériaux sonore d’une extrême richesse.

LOOM existe aussi en installation video.

L’image de l’empreinte des corps est, dans ce cas, projetée sur les trois structures emballées d’élastique. Les lignes tissées par les élastiques réfèrent inévitablement,  » physiquement », aux lignes dessinées par les faisceaux des projecteurs.