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Pour Project 2 , PONI se penche sur le théâtre. Les mots-clés de cette performance sont : Rituel, Illusion et Mort. Comment démantèle-t-on les rituels et les obsessions du théâtre ? Que reste-t-il des thèmes classiques, des codes et des astuces ? À quoi sert le rideau ? Et si le théâtre faisait du strip-tease ? À quelles illusions persistons-nous à croire coûte que coûte? En bref, PONI en duel avec le théâtre dans un spectacle hybride qui marie l’art de la performance, la musique en direct, la danse et le théâtre

Un disque de meulage avec un grand L en acier est suspendu au plafond. Quand le disque se met à tourner, le L tourbillonne de façon incontrôlée. Le moteur s’emballe mais il cherche toujours son équilibre, cherche toujours à fonctionner malgré l’étrangeté de la situation. Cette quête échappe à la fonction de la machine qui revêt des allures d’un héros classique en détresse. Le mouvement fait croître cette situation de plus en plus insoutenable.

Pour Project 2 , PONI se penche sur le théâtre. Les mots-clés de cette performance sont : Rituel, Illusion et Mort. Comment démantèle-t-on les rituels et les obsessions du théâtre ? Que reste-t-il des thèmes classiques, des codes et des astuces ? À quoi sert le rideau ? Et si le théâtre faisait du strip-tease ? À quelles illusions persistons-nous à croire coûte que coûte? En bref, PONI en duel avec le théâtre dans un spectacle hybride qui marie l’art de la performance, la musique en direct, la danse et le théâtre

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

S’inspirant des expériences des citadins, une visite guidée unique à Bruxelles sur le thème de la chute. Comment marche-t-on en ville ? Comment tombe-t-on ? Cette ballade est aussi l’occasion d’une performance où chaque passant devient acteur.

Un homme et une femme sont dans une situation de dépendance absolue. Homme et femme sont visibles l’un à l’autre. Ils exécutent leurs mouvements dans une répétition en boucle. Ces mouvements sont déconstruits et mécaniquement manipulés. La machine les oblige à répéter parfaitement : ce qui les oblige à se faire mutuellement confiance. Ils sont laissés l’un à l’autre.

En venant visiter Het Lichaamshof vous pouvez vous plonger le temps d’une histoire dans le monde secret d’une cabane, dans un lieu clos qui abrita les jeux apocalyptico érotique de deux jeunes filles habitée des fantômes de l’enfance. Het Lichaamshof est un espace halluciné où les mensonges d’une histoire semblent dire la vérité, et donnent le sentiment d’être en vie, même quand on croit être déjà mort. Une cabane où ces habitantes ont construit un monde sans autres points de référence que celles qu’abrite la cabane elle-même. La vie comme un jeu, ou l’on prend le risque d’enfiler des costumes de folies pour découvrir les paysages d’un jardin intérieur.

Rapidement après avoir suivi ses études au conservatoire de Liège, Manah Depauw monte avec Marijs Boulogne la compagnie Buelens Paulina. En parallèle à ses productions théâtrales Depauw construit des mondes miniature dans des boîtes à cigares, fait des collages, coud et brode des bêtes étranges, etc. En 2005 elle présente l’installation Magic Box et réalise la vidéo Dressing Room. Het Lichaamshof est le deuxième projet dans la série qu’elle a commencé avec Magic Box. Une recherche autour de l’intimité, la folie cachée, et l’érotisme féminin.

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

Les lumières explosent, la danse fume.
Ou une multitude de petits vertiges.

On est tour à tour mis en lumière, enchanté et étrangement pris en main. On est spectateur. On est face à un espace de représentation conventionnel : une boite noire, dépouillée. "elle n'est pas là". Petit à petit, l'espace vide se remplit, il est traversé d' ondes lumineuses et sonores. Elles nous agitent, nous émeuvent, on s'y laisse glisser. Une danseuse apparaît, elle nous montre sa danse, nous entraîne dans son monde, nous attire, on la voit penser, presque parler, s'abandonner...jusqu'à ce qu'elle parte en...

The first angel sounded, and there followed hail and fire mingled with blood, and they were cast upon the earth: and the third part of trees was burnt up, and all green grass was burnt up.
Revelation 8:7

DESCRIPTION
Une pluie de feu. Dans un espace sombre, des petites gouttes de feu tombent depuis le plafond dans de l’eau. A première vue les gouttes ressemblent à des lucioles qui tombent du ciel. Des petites lumières bleues apparaissent et disparaissent dans le noir absolu.

ARGUMENT
RAIN est la première installation d’une série qui a pour argument de base « la fin du monde » dans différentes variations : – L’Apocalypse comme idée chrétienne, avec de fortes images surréalistes. – Ou la réalité : les changements de climats dus à la pollution. L’Humain a évolué jusqu’à devenir un étranger à son propre milieu.

L’installation elle-même tient en une difficile balance entre la machine contrôlée et le danger inhérent au dispositif de possession du feu. C’est ici que l’installation tient sa force poétique.

Sterven in Stijl (Mourir avec Style) est un solo de Hans Bryssinck et Dolores Bouckaert. Sterven in Stijl montre une actrice qui, à travers plusieurs « scènes de trépas », s’interroge sur la vie. Fragments de souvenirs, amours perdues et une dernière confession.

Un perfomer se tient comme un fakir sur un lit fait de longues tiges de métal placées à 4cm les unes des autres. Des micros sont placés là où le corps touches les tiges et enregistrent le son du corps suspendu et forment également une large surface de support.

Comme fakir, le performer doit négocier sa potion idéale par l’accès à un état de méditation profonde. Et la médiation suggère : transcendance, passage au-delà des frontières d’un état de conscience à celui de non-conscience, de l’actif au passif. Méditation implique également de passer au travers de ce que nous sommes capable de donner comme énergie, habituellement utilisée pour se battre contre la véritable « schizophrénie », pour se transformer.

ARGUMENT: THE HUMAN BATTERY
Le 30 juin 2004, sous le nom ‘US Patent 6, 754,472’, la compagnie Américaine Microsoft dépose une licence sur l’énergie humaine. La licence protège : une méthode et un appareillage pour transmettre de l’énergie et des données en utilisant le corps humain (…) comme medium conducteur grâce auquel énergie et/ou données sont distribuées. La résistance physique offerte par le corps humain pourrait être utilisée comme clavier virtuel sur un morceaux de peau . Suivant la licence, l’intention est de réduire la redondance de matériel pour les personnes transportant de multiples dispositifs comme téléphone, écouteur, montre, baffle…

Sterven in Stijl (Mourir avec Style) est un solo de Hans Bryssinck et Dolores Bouckaert. Sterven in Stijl montre une actrice qui, à travers plusieurs « scènes de trépas », s’interroge sur la vie. Fragments de souvenirs, amours perdues et une dernière confession.

Crystalll a d’abord été créée pour une situation théâtrale
« classique » (boîte noire), se référant directement à l’histoire des
représentations scéniques de corps féminins, et utilisant des effets de
lumière pour mettre l’accent sur l’apparence magique d’un « être
exceptionnel ».

La version blanche développe la position de la danseuse-comme-objet, proposant un regard similaire sur les sculptures et la danseuse. Le spectateur est invité à observer les images, les situations, et ses propres attentes face à la beauté, la féminité, et une danseuse qui devient objet de satisfaction esthétique. Le déplacement de l'espace théâtral à l'espace d'exposition met en avant le désir de "spectaculaire" dans l'art, qu'il soit plastique ou chorégraphique. Crystalll révèle des moyens de production de mystère et...

The first angel sounded, and there followed hail and fire mingled with blood, and they were cast upon the earth: and the third part of trees was burnt up, and all green grass was burnt up.
Revelation 8:7

DESCRIPTION
Une pluie de feu. Dans un espace sombre, des petites gouttes de feu tombent depuis le plafond dans de l’eau. A première vue les gouttes ressemblent à des lucioles qui tombent du ciel. Des petites lumières bleues apparaissent et disparaissent dans le noir absolu.

ARGUMENT
RAIN est la première installation d’une série qui a pour argument de base « la fin du monde » dans différentes variations : – L’Apocalypse comme idée chrétienne, avec de fortes images surréalistes. – Ou la réalité : les changements de climats dus à la pollution. L’Humain a évolué jusqu’à devenir un étranger à son propre milieu.

L’installation elle-même tient en une difficile balance entre la machine contrôlée et le danger inhérent au dispositif de possession du feu. C’est ici que l’installation tient sa force poétique.

Qu’est devenue le charme discret de la bourgeoisie? Dans leur pièce énigmatiquement intitulée « Chuck Norris Doesn’t Sleep, He Waits », Danai Anesiadou, Hans Bryssinck and Diederik Peeters incarnent chacun à leur tour la décadence comme icône cinématographique. Au centre de ce projet composé de tableaux vivants, aussi absurdes que strictement chorégraphiés, on trouve la représentation filmique de l’ennui aristocratique.
Dans « Chuck Norris.. », nos innocents protagonistes tombent dans un labyrinthe infernal de codes archaïques et de rituels hermétiques, un tunnel sans fin d’antiques et grotesques horreurs passées en boucle. Une mise en scène chaudement recommandée de l’effroyable quotidien.

Irma Firma

How to survive in a city?

MaksdagLeuven, Belgium

Irma Firma, accompagnée de quinze participants, passe les quartiers au peigne fin, en quête de ce que l’on y trouve de comestible. Comment survivre savoureusement et à satiété dans une métropole avec les ingrédients que celle-ci nous propose ? Chasser, cueillir et goûter !

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

S’inspirant des expériences des citadins, une visite guidée unique à Bruxelles sur le thème de la chute. Comment marche-t-on en ville ? Comment tombe-t-on ? Cette ballade est aussi l’occasion d’une performance où chaque passant devient acteur.

Irma Firma, accompagnée de quinze participants, passe les quartiers au peigne fin, en quête de ce que l’on y trouve de comestible. Comment survivre savoureusement et à satiété dans une métropole avec les ingrédients que celle-ci nous propose ? Chasser, cueillir et goûter !

Les Stills se composent de projections gigantesques : des personnages sont emprisonnés dans un espace exigu. Ils cherchent, par d’infimes mouvements, à alléger le poids de leur situation. Still I & II a vu le jour en septembre 2006, à l’occasion de la La Notte Bianca à Rome. Les images y étaient projetées sur l’une des façades mégalomanes du quartier de l’EUR, que Mussolini fit bâtir dans la périphérie de Rome. La nudité et la fragilité des personnages, et la précarité de leur situation, contrastaient cruellement avec l’arrogance de cette architecture réaliste-socialiste. À Bruxelles, le choix d’un lieu aussi imposant et nourri de démagogie s’est porté sur le haut du Mont des Arts.

Lisbeth Gruwez / Voetvolk

Forever Overhead

Contemporary Dance FestivalMilaan, Italy

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

Pour Project 2 , PONI se penche sur le théâtre. Les mots-clés de cette performance sont : Rituel, Illusion et Mort. Comment démantèle-t-on les rituels et les obsessions du théâtre ? Que reste-t-il des thèmes classiques, des codes et des astuces ? À quoi sert le rideau ? Et si le théâtre faisait du strip-tease ? À quelles illusions persistons-nous à croire coûte que coûte? En bref, PONI en duel avec le théâtre dans un spectacle hybride qui marie l’art de la performance, la musique en direct, la danse et le théâtre

En venant visiter Het Lichaamshof vous pouvez vous plonger le temps d’une histoire dans le monde secret d’une cabane, dans un lieu clos qui abrita les jeux apocalyptico érotique de deux jeunes filles habitée des fantômes de l’enfance. Het Lichaamshof est un espace halluciné où les mensonges d’une histoire semblent dire la vérité, et donnent le sentiment d’être en vie, même quand on croit être déjà mort. Une cabane où ces habitantes ont construit un monde sans autres points de référence que celles qu’abrite la cabane elle-même. La vie comme un jeu, ou l’on prend le risque d’enfiler des costumes de folies pour découvrir les paysages d’un jardin intérieur.

Rapidement après avoir suivi ses études au conservatoire de Liège, Manah Depauw monte avec Marijs Boulogne la compagnie Buelens Paulina. En parallèle à ses productions théâtrales Depauw construit des mondes miniature dans des boîtes à cigares, fait des collages, coud et brode des bêtes étranges, etc. En 2005 elle présente l’installation Magic Box et réalise la vidéo Dressing Room. Het Lichaamshof est le deuxième projet dans la série qu’elle a commencé avec Magic Box. Une recherche autour de l’intimité, la folie cachée, et l’érotisme féminin.

All Natural clignote entre la ‘stand-up comedy’ et la routine des show de Las Vegas.
La Showgirl semble émerger de mois perdus dans la forêt. Boueuse, échevelée et plus animale qu’humaine, ses excuses, promesses et soudaines explosions glissent et s’entremêlent les unes aux autres.
All Natural a commencé par une recherche au cœur de ce mythe branlant du ‘naturel’ – et de notre désir effréné de cela en tout – de la nourriture à la personnalité.
All Natural finit en jetant un trouble sur l’authenticité de la scène et des contacts sociaux en général. Comme si nous pouvions faire confiance à nos instincts, pourtant profondément enterrés et déformés, pour nous sortir de ce trouble.

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

Un homme et une femme sont dans une situation de dépendance absolue. Homme et femme sont visibles l’un à l’autre. Ils exécutent leurs mouvements dans une répétition en boucle. Ces mouvements sont déconstruits et mécaniquement manipulés. La machine les oblige à répéter parfaitement : ce qui les oblige à se faire mutuellement confiance. Ils sont laissés l’un à l’autre.

Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.

Entre danse et installation plastique, la déconstruction de l’image féminine constitue l’argument de Specchi, deux variations sur « la femme coupée en morceaux» . Il s’agit de démonter ici le mécanisme de l’illusion, de l’extrapoler en le mettant à vue, à travers l’utilisation de miroirs qui découpent, disloquent, déréalisent; de boites qui contiennent, cadrent, absorbent.

« Ce qui m’intéresse c’est de produire des formes tronquées par rapport à l’image et à la composition. Le miroir, c’est la création de formes irréelles, hors de l’immédiateté des corps. La boîte est sa négation: des contenants qui opèrent une réduction du mouvement en bas-relief ».
Cette mise à distance visuelle produit une tension émotive spécifique, une sorte de mise en abîme du regard, de vibration du « présent scénique ». Les interprètes féminines interrogent le regard porté par le spectateur sur leurs corps et questionnent l’iconographie collective pour ouvrir des brèches poétiques inédites.

Pour Project 2 , PONI se penche sur le théâtre. Les mots-clés de cette performance sont : Rituel, Illusion et Mort. Comment démantèle-t-on les rituels et les obsessions du théâtre ? Que reste-t-il des thèmes classiques, des codes et des astuces ? À quoi sert le rideau ? Et si le théâtre faisait du strip-tease ? À quelles illusions persistons-nous à croire coûte que coûte? En bref, PONI en duel avec le théâtre dans un spectacle hybride qui marie l’art de la performance, la musique en direct, la danse et le théâtre

Pour Project 2 , PONI se penche sur le théâtre. Les mots-clés de cette performance sont : Rituel, Illusion et Mort. Comment démantèle-t-on les rituels et les obsessions du théâtre ? Que reste-t-il des thèmes classiques, des codes et des astuces ? À quoi sert le rideau ? Et si le théâtre faisait du strip-tease ? À quelles illusions persistons-nous à croire coûte que coûte? En bref, PONI en duel avec le théâtre dans un spectacle hybride qui marie l’art de la performance, la musique en direct, la danse et le théâtre

En venant visiter Het Lichaamshof vous pouvez vous plonger le temps d’une histoire dans le monde secret d’une cabane, dans un lieu clos qui abrita les jeux apocalyptico érotique de deux jeunes filles habitée des fantômes de l’enfance. Het Lichaamshof est un espace halluciné où les mensonges d’une histoire semblent dire la vérité, et donnent le sentiment d’être en vie, même quand on croit être déjà mort. Une cabane où ces habitantes ont construit un monde sans autres points de référence que celles qu’abrite la cabane elle-même. La vie comme un jeu, ou l’on prend le risque d’enfiler des costumes de folies pour découvrir les paysages d’un jardin intérieur.

Rapidement après avoir suivi ses études au conservatoire de Liège, Manah Depauw monte avec Marijs Boulogne la compagnie Buelens Paulina. En parallèle à ses productions théâtrales Depauw construit des mondes miniature dans des boîtes à cigares, fait des collages, coud et brode des bêtes étranges, etc. En 2005 elle présente l’installation Magic Box et réalise la vidéo Dressing Room. Het Lichaamshof est le deuxième projet dans la série qu’elle a commencé avec Magic Box. Une recherche autour de l’intimité, la folie cachée, et l’érotisme féminin.

En venant visiter Het Lichaamshof vous pouvez vous plonger le temps d’une histoire dans le monde secret d’une cabane, dans un lieu clos qui abrita les jeux apocalyptico érotique de deux jeunes filles habitée des fantômes de l’enfance. Het Lichaamshof est un espace halluciné où les mensonges d’une histoire semblent dire la vérité, et donnent le sentiment d’être en vie, même quand on croit être déjà mort. Une cabane où ces habitantes ont construit un monde sans autres points de référence que celles qu’abrite la cabane elle-même. La vie comme un jeu, ou l’on prend le risque d’enfiler des costumes de folies pour découvrir les paysages d’un jardin intérieur.

Rapidement après avoir suivi ses études au conservatoire de Liège, Manah Depauw monte avec Marijs Boulogne la compagnie Buelens Paulina. En parallèle à ses productions théâtrales Depauw construit des mondes miniature dans des boîtes à cigares, fait des collages, coud et brode des bêtes étranges, etc. En 2005 elle présente l’installation Magic Box et réalise la vidéo Dressing Room. Het Lichaamshof est le deuxième projet dans la série qu’elle a commencé avec Magic Box. Une recherche autour de l’intimité, la folie cachée, et l’érotisme féminin.

Lisbeth Gruwez / Voetvolk

Forever Overhead

Belgische Ambassade - TokyoTokyo, Japan

L’art de tomber

Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.

Some stories are treason, some are dreamy, some are brutal, some are too funny to believe, some are too painful to tell straight, some are magical and others are poorly made, some might be the honest truth, and some are beautiful but hard to remember. A narrative is a slippery thing.
Kate McIntosh a collaboré avec cinq écrivains pour le texte de sa nouvelle performance LOOSE PROMISE. Elle a donné les mêmes éléments narratifs de départ à tous les écrivains, mais elle a demandé à chacun d’eux d’écrire leur propre version de l’histoire. Le résultat est une collection de contes beaux, difficiles et prenants. Les histoires sont liées les unes aux autres par leur origine commune, mais chacune abouti de façon très différente et surprenante. Dans LOOSE PROMISE, la superposition des narrations fait émerger des mondes qui se font échos mais ne peuvent cependant pas co-exister, pendant que la performance elle même, partant de la fascination pour la complexité des histoires, explore notre compulsion à les former et à les digérer…

Sur scène, la performeuse esseulée a pour mission de rassembler à nouveau ces contes. En permettant aux événements qu'elle relate de reprendre vie par son corps, elle utilise des images, des gestes et des objets pour re-présenter les fragments de ces histoires. Les restes de ces différentes versions et try-outs s'accumulent sur scène, pendant que les histoires elle mêmes se superposent et hésitent entre différentes combinaisons invraisemblables. Dans LOOSE PROMISE, la narration et l'écoute sont toutes les deux du travail -...

Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.

Kris Verdonck

I/II/III/IIII

PREMIERE

I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.

Cela commença par une histoire vraie – un homme fut trouvé noyé dans une rivière peu profonde, portant un costume de poisson fait maison. Bien que improbable, cet essai passionné d’échapper à sa propre humanité fut le point de départ de Hair from the Throat .
Que se passe-t-il quand nous assayons d’échapper à ‘l’humanité’ ? La frontière nébuleuse entre l’animal et l’être humain exerce sur nous un double effet d’attraction-répulsion. Dans Hair from the Throat on expérimente librement l’auto-transformation radicale et des tentatives dilettantes d’animalité.

Pour Project 2 , PONI se penche sur le théâtre. Les mots-clés de cette performance sont : Rituel, Illusion et Mort. Comment démantèle-t-on les rituels et les obsessions du théâtre ? Que reste-t-il des thèmes classiques, des codes et des astuces ? À quoi sert le rideau ? Et si le théâtre faisait du strip-tease ? À quelles illusions persistons-nous à croire coûte que coûte? En bref, PONI en duel avec le théâtre dans un spectacle hybride qui marie l’art de la performance, la musique en direct, la danse et le théâtre

Qu’est devenue le charme discret de la bourgeoisie? Dans leur pièce énigmatiquement intitulée « Chuck Norris Doesn’t Sleep, He Waits », Danai Anesiadou, Hans Bryssinck and Diederik Peeters incarnent chacun à leur tour la décadence comme icône cinématographique. Au centre de ce projet composé de tableaux vivants, aussi absurdes que strictement chorégraphiés, on trouve la représentation filmique de l’ennui aristocratique.
Dans « Chuck Norris.. », nos innocents protagonistes tombent dans un labyrinthe infernal de codes archaïques et de rituels hermétiques, un tunnel sans fin d’antiques et grotesques horreurs passées en boucle. Une mise en scène chaudement recommandée de l’effroyable quotidien.

Some stories are treason, some are dreamy, some are brutal, some are too funny to believe, some are too painful to tell straight, some are magical and others are poorly made, some might be the honest truth, and some are beautiful but hard to remember. A narrative is a slippery thing.
Kate McIntosh a collaboré avec cinq écrivains pour le texte de sa nouvelle performance LOOSE PROMISE. Elle a donné les mêmes éléments narratifs de départ à tous les écrivains, mais elle a demandé à chacun d’eux d’écrire leur propre version de l’histoire. Le résultat est une collection de contes beaux, difficiles et prenants. Les histoires sont liées les unes aux autres par leur origine commune, mais chacune abouti de façon très différente et surprenante. Dans LOOSE PROMISE, la superposition des narrations fait émerger des mondes qui se font échos mais ne peuvent cependant pas co-exister, pendant que la performance elle même, partant de la fascination pour la complexité des histoires, explore notre compulsion à les former et à les digérer…

Sur scène, la performeuse esseulée a pour mission de rassembler à nouveau ces contes. En permettant aux événements qu'elle relate de reprendre vie par son corps, elle utilise des images, des gestes et des objets pour re-présenter les fragments de ces histoires. Les restes de ces différentes versions et try-outs s'accumulent sur scène, pendant que les histoires elle mêmes se superposent et hésitent entre différentes combinaisons invraisemblables. Dans LOOSE PROMISE, la narration et l'écoute sont toutes les deux du travail -...

I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.

Entre danse et installation plastique, la déconstruction de l’image féminine constitue l’argument de Specchi, deux variations sur « la femme coupée en morceaux» . Il s’agit de démonter ici le mécanisme de l’illusion, de l’extrapoler en le mettant à vue, à travers l’utilisation de miroirs qui découpent, disloquent, déréalisent; de boites qui contiennent, cadrent, absorbent.

« Ce qui m’intéresse c’est de produire des formes tronquées par rapport à l’image et à la composition. Le miroir, c’est la création de formes irréelles, hors de l’immédiateté des corps. La boîte est sa négation: des contenants qui opèrent une réduction du mouvement en bas-relief ».
Cette mise à distance visuelle produit une tension émotive spécifique, une sorte de mise en abîme du regard, de vibration du « présent scénique ». Les interprètes féminines interrogent le regard porté par le spectateur sur leurs corps et questionnent l’iconographie collective pour ouvrir des brèches poétiques inédites.