Critical Techno
Critical Techno est une méditation dansée en transe – un voyage collectif de deux heures entre l’écoute, la danse, les mots, les sons, les beats, la sueur, les constellations et les corps dans l’espace vers une destination inconnue.
Dans le cadre de ce projet, nous nageons dans une mer de voix et de sons afin de comprendre et de dévoiler leur signification instantanée et collective. L’écoute en relation avec notre langage corporel devient l’architecture énergétique à laquelle nous nous accordons avec la structure énergétique de notre corps, canalisant finalement les mots que nous percevons à travers les mouvements de notre corps physique. Des textes théoriques sont combinés avec des textes poétiques et des partitions somatiques, créant ainsi un voyage au cours duquel l’écoute devient une expérience incarnée, avec le désir de donner une voix aux écrivains, de faire parler les théories et les concepts sous-représentés – étranges, fantastiques, occultes, queer -, en les fusionnant dans un nouveau récit. La voix hypnotique, comme dans une méditation guidée, entraîne le public dans un voyage imaginaire collectif. La musique est éclectique, allant des enregistrements de terrain aux rythmes des tambours, sans oublier un clin d’œil systématique à la culture techno, à l’appui de l’expérience transformatrice du public. Les soirées dansantes peuvent-elles devenir des moments de réflexion collective ? Comment pouvons-nous utiliser la joie et les merveilles naturelles comme catalyseurs de la compréhension ?
La première édition de Critical Techno, intitulée Tumbling Wor(l)ds, explorait la relation des corps à leur environnement (architectural). La deuxième édition, A Channeling Body, se penche sur les questions qui s’articulent autour des expériences corporelles extraterrestres : la possession et la canalisation. Enfin, Biomorphia, la dernière édition, examine les relations entre les entités humaines et non humaines.
Crédits
Concept: Helena Dietrich Voice and text: Helena Dietrich Music/DJing: Thomas Proksch Costumes: Julia Heuer Production: Hiros Co-production: workspacebrussels Residencies: Kunstencentrum BUDA, workspacebrussels