I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.
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Les membres du collectif bruxellois Irma Firma sont partis il y a quelques semaines en escapade à la mer, accompagnés de cinq animaux de ferme. Nomades contemporains, ils se sont promenés, ont dormi et ont mangé, bref ont vécu avec une vache, un mouton, un âne, une poule et un chien. Aujourd’hui ils transforment leurs rencontres en cours de route et leurs expériences avec ce cortège d’animaux en une performance/spectacle. Chemin faisant, ils mettent en question les relations entre l’Homme et l’Animal. Qui a survécu? Où ont-ils dormi? Qu’ ont ils mangé? Et surtout, y a-t-il eu respect mutuel? Peut-être même…de l’amour?
« Pour être un membre irréprochable d’un troupeau de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton. » Albert Einstein
Entre danse et installation plastique, la déconstruction de l’image féminine constitue l’argument de Specchi, deux variations sur « la femme coupée en morceaux» . Il s’agit de démonter ici le mécanisme de l’illusion, de l’extrapoler en le mettant à vue, à travers l’utilisation de miroirs qui découpent, disloquent, déréalisent; de boites qui contiennent, cadrent, absorbent.
« Ce qui m’intéresse c’est de produire des formes tronquées par rapport à l’image et à la composition. Le miroir, c’est la création de formes irréelles, hors de l’immédiateté des corps. La boîte est sa négation: des contenants qui opèrent une réduction du mouvement en bas-relief ».
Cette mise à distance visuelle produit une tension émotive spécifique, une sorte de mise en abîme du regard, de vibration du « présent scénique ». Les interprètes féminines interrogent le regard porté par le spectateur sur leurs corps et questionnent l’iconographie collective pour ouvrir des brèches poétiques inédites.
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
Hans Bryssinck + Diederik Peeters + D. Anesiadou
Chuck Norris doesn’t sleep, he waits…
Qu’est devenue le charme discret de la bourgeoisie? Dans leur pièce énigmatiquement intitulée « Chuck Norris Doesn’t Sleep, He Waits », Danai Anesiadou, Hans Bryssinck and Diederik Peeters incarnent chacun à leur tour la décadence comme icône cinématographique. Au centre de ce projet composé de tableaux vivants, aussi absurdes que strictement chorégraphiés, on trouve la représentation filmique de l’ennui aristocratique.
Dans « Chuck Norris.. », nos innocents protagonistes tombent dans un labyrinthe infernal de codes archaïques et de rituels hermétiques, un tunnel sans fin d’antiques et grotesques horreurs passées en boucle. Une mise en scène chaudement recommandée de l’effroyable quotidien.
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
Un homme et une femme sont dans une situation de dépendance absolue. Homme et femme sont visibles l’un à l’autre. Ils exécutent leurs mouvements dans une répétition en boucle. Ces mouvements sont déconstruits et mécaniquement manipulés. La machine les oblige à répéter parfaitement : ce qui les oblige à se faire mutuellement confiance. Ils sont laissés l’un à l’autre.
Une actrice reste pendant une heure sans bouger dans une vitrine d’exposition emplie d’eau. Par l’altération des sens que lui cause son environnement, elle entre en transe. Des microphones amplifient les bruits de sa respiration et de son mouvement.
Les Stills se composent de projections gigantesques : des personnages sont emprisonnés dans un espace exigu. Ils cherchent, par d’infimes mouvements, à alléger le poids de leur situation. Still I & II a vu le jour en septembre 2006, à l’occasion de la La Notte Bianca à Rome. Les images y étaient projetées sur l’une des façades mégalomanes du quartier de l’EUR, que Mussolini fit bâtir dans la périphérie de Rome. La nudité et la fragilité des personnages, et la précarité de leur situation, contrastaient cruellement avec l’arrogance de cette architecture réaliste-socialiste. À Bruxelles, le choix d’un lieu aussi imposant et nourri de démagogie s’est porté sur le haut du Mont des Arts.
Entre danse et installation plastique, la déconstruction de l’image féminine constitue l’argument de Specchi, deux variations sur « la femme coupée en morceaux» . Il s’agit de démonter ici le mécanisme de l’illusion, de l’extrapoler en le mettant à vue, à travers l’utilisation de miroirs qui découpent, disloquent, déréalisent; de boites qui contiennent, cadrent, absorbent.
« Ce qui m’intéresse c’est de produire des formes tronquées par rapport à l’image et à la composition. Le miroir, c’est la création de formes irréelles, hors de l’immédiateté des corps. La boîte est sa négation: des contenants qui opèrent une réduction du mouvement en bas-relief ».
Cette mise à distance visuelle produit une tension émotive spécifique, une sorte de mise en abîme du regard, de vibration du « présent scénique ». Les interprètes féminines interrogent le regard porté par le spectateur sur leurs corps et questionnent l’iconographie collective pour ouvrir des brèches poétiques inédites.
Un perfomer se tient comme un fakir sur un lit fait de longues tiges de métal placées à 4cm les unes des autres. Des micros sont placés là où le corps touches les tiges et enregistrent le son du corps suspendu et forment également une large surface de support.
Comme fakir, le performer doit négocier sa potion idéale par l’accès à un état de méditation profonde. Et la médiation suggère : transcendance, passage au-delà des frontières d’un état de conscience à celui de non-conscience, de l’actif au passif. Méditation implique également de passer au travers de ce que nous sommes capable de donner comme énergie, habituellement utilisée pour se battre contre la véritable « schizophrénie », pour se transformer.
ARGUMENT: THE HUMAN BATTERY
Le 30 juin 2004, sous le nom ‘US Patent 6, 754,472’, la compagnie Américaine Microsoft dépose une licence sur l’énergie humaine. La licence protège : une méthode et un appareillage pour transmettre de l’énergie et des données en utilisant le corps humain (…) comme medium conducteur grâce auquel énergie et/ou données sont distribuées. La résistance physique offerte par le corps humain pourrait être utilisée comme clavier virtuel sur un morceaux de peau . Suivant la licence, l’intention est de réduire la redondance de matériel pour les personnes transportant de multiples dispositifs comme téléphone, écouteur, montre, baffle…
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
Les Stills se composent de projections gigantesques : des personnages sont emprisonnés dans un espace exigu. Ils cherchent, par d’infimes mouvements, à alléger le poids de leur situation. Still I & II a vu le jour en septembre 2006, à l’occasion de la La Notte Bianca à Rome. Les images y étaient projetées sur l’une des façades mégalomanes du quartier de l’EUR, que Mussolini fit bâtir dans la périphérie de Rome. La nudité et la fragilité des personnages, et la précarité de leur situation, contrastaient cruellement avec l’arrogance de cette architecture réaliste-socialiste. À Bruxelles, le choix d’un lieu aussi imposant et nourri de démagogie s’est porté sur le haut du Mont des Arts.
One Man Snow est un late night show dans lequel l’artiste est hanté par son passé révolu. Il revit des moments d’une autre carrière de showbiz, il rêve d’un spectacle que lui-même aurait aimé voir. Il y a des fantasmes et de la paranoïa. Hanté par les fantômes du divertissement, il pénètre le spectacle de ses cauchemars absurdes. Il attend secrètement un invité spécial, il espère entendre un big band, mais tout ce qu’il en a, c’est l’odeur. One Man Snow est un project de Hans Bryssinck et Christoph Hefti.
Entre danse et installation plastique, la déconstruction de l’image féminine constitue l’argument de Specchi, deux variations sur « la femme coupée en morceaux» . Il s’agit de démonter ici le mécanisme de l’illusion, de l’extrapoler en le mettant à vue, à travers l’utilisation de miroirs qui découpent, disloquent, déréalisent; de boites qui contiennent, cadrent, absorbent.
« Ce qui m’intéresse c’est de produire des formes tronquées par rapport à l’image et à la composition. Le miroir, c’est la création de formes irréelles, hors de l’immédiateté des corps. La boîte est sa négation: des contenants qui opèrent une réduction du mouvement en bas-relief ».
Cette mise à distance visuelle produit une tension émotive spécifique, une sorte de mise en abîme du regard, de vibration du « présent scénique ». Les interprètes féminines interrogent le regard porté par le spectateur sur leurs corps et questionnent l’iconographie collective pour ouvrir des brèches poétiques inédites.
I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
One Man Snow est un late night show dans lequel l’artiste est hanté par son passé révolu. Il revit des moments d’une autre carrière de showbiz, il rêve d’un spectacle que lui-même aurait aimé voir. Il y a des fantasmes et de la paranoïa. Hanté par les fantômes du divertissement, il pénètre le spectacle de ses cauchemars absurdes. Il attend secrètement un invité spécial, il espère entendre un big band, mais tout ce qu’il en a, c’est l’odeur. One Man Snow est un project de Hans Bryssinck et Christoph Hefti.
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
Hans Bryssinck + Diederik Peeters + D. Anesiadou
Chuck Norris doesn’t sleep, he waits…
Qu’est devenue le charme discret de la bourgeoisie? Dans leur pièce énigmatiquement intitulée « Chuck Norris Doesn’t Sleep, He Waits », Danai Anesiadou, Hans Bryssinck and Diederik Peeters incarnent chacun à leur tour la décadence comme icône cinématographique. Au centre de ce projet composé de tableaux vivants, aussi absurdes que strictement chorégraphiés, on trouve la représentation filmique de l’ennui aristocratique.
Dans « Chuck Norris.. », nos innocents protagonistes tombent dans un labyrinthe infernal de codes archaïques et de rituels hermétiques, un tunnel sans fin d’antiques et grotesques horreurs passées en boucle. Une mise en scène chaudement recommandée de l’effroyable quotidien.
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
Hans Bryssinck + Diederik Peeters + D. Anesiadou
Chuck Norris doesn’t sleep, he waits…
Qu’est devenue le charme discret de la bourgeoisie? Dans leur pièce énigmatiquement intitulée « Chuck Norris Doesn’t Sleep, He Waits », Danai Anesiadou, Hans Bryssinck and Diederik Peeters incarnent chacun à leur tour la décadence comme icône cinématographique. Au centre de ce projet composé de tableaux vivants, aussi absurdes que strictement chorégraphiés, on trouve la représentation filmique de l’ennui aristocratique.
Dans « Chuck Norris.. », nos innocents protagonistes tombent dans un labyrinthe infernal de codes archaïques et de rituels hermétiques, un tunnel sans fin d’antiques et grotesques horreurs passées en boucle. Une mise en scène chaudement recommandée de l’effroyable quotidien.
Les membres du collectif bruxellois Irma Firma sont partis il y a quelques semaines en escapade à la mer, accompagnés de cinq animaux de ferme. Nomades contemporains, ils se sont promenés, ont dormi et ont mangé, bref ont vécu avec une vache, un mouton, un âne, une poule et un chien. Aujourd’hui ils transforment leurs rencontres en cours de route et leurs expériences avec ce cortège d’animaux en une performance/spectacle. Chemin faisant, ils mettent en question les relations entre l’Homme et l’Animal. Qui a survécu? Où ont-ils dormi? Qu’ ont ils mangé? Et surtout, y a-t-il eu respect mutuel? Peut-être même…de l’amour?
« Pour être un membre irréprochable d’un troupeau de moutons, il faut avant toute chose être soi-même un mouton. » Albert Einstein
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
NEVERLAND is a video of professional Michael Jackson impersonator, Christophe Lesquesne performing as Michael Jackson.
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
L’art de tomber
Un corps que se débat, suspendu dans le vide, comme au centre de l’univers. Des ailes qui peinent à vaincre la gravité. Un plongeon triomphant, vers une étreinte définitive et fatale. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui tombe? Ce bref moment, cette éternité, entre le ciel et la terre? Forever Overhead: c’est le premier spectacle choréographié par Lisbeth Gruwez, qui s’est fait remarquer dans les productions de Jan Fabre, Sidi Larbi Cherkaoui et Jan Lauwers. En exposant le corps déséquilibré, Forever Overhead présente une esquisse physique de l’art de tomber.
Entre danse et installation plastique, la déconstruction de l’image féminine constitue l’argument de Specchi, deux variations sur « la femme coupée en morceaux» . Il s’agit de démonter ici le mécanisme de l’illusion, de l’extrapoler en le mettant à vue, à travers l’utilisation de miroirs qui découpent, disloquent, déréalisent; de boites qui contiennent, cadrent, absorbent.
« Ce qui m’intéresse c’est de produire des formes tronquées par rapport à l’image et à la composition. Le miroir, c’est la création de formes irréelles, hors de l’immédiateté des corps. La boîte est sa négation: des contenants qui opèrent une réduction du mouvement en bas-relief ».
Cette mise à distance visuelle produit une tension émotive spécifique, une sorte de mise en abîme du regard, de vibration du « présent scénique ». Les interprètes féminines interrogent le regard porté par le spectateur sur leurs corps et questionnent l’iconographie collective pour ouvrir des brèches poétiques inédites.
Irma Firma, accompagnée de quinze participants, passe les quartiers au peigne fin, en quête de ce que l’on y trouve de comestible. Comment survivre savoureusement et à satiété dans une métropole avec les ingrédients que celle-ci nous propose ? Chasser, cueillir et goûter !
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
Kris Verdonck œuvre à la lisière entre les arts plastiques et le théâtre. Dans END, il imagine en dix tableaux la phase finale de la société humaine. L’apocalypse… Des glaciers en train de fondre, des forêts en flammes, des villes immergées, l’omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, la prolifération d’armes de destruction massive…
Les images que les médias projettent quotidiennement sur notre rétine forment le point de départ de END. Les dix tableaux sont liés par le monologue d’un unique personnage : celui qui a assisté à tout. Tandis que ce survivant – tel le messager de la tragédie grecque – déverse ses paroles, surgissent une série de « Figuren » : des machines, des hommes ou des hybrides situés quelque part entre les deux. Elles se déplacent d’un côté à l’autre de la scène, toujours dans la même direction. Sont-elles en fuite ? Et où vont-elles ?
Kris Verdonck œuvre à la lisière entre les arts plastiques et le théâtre. Dans END, il imagine en dix tableaux la phase finale de la société humaine. L’apocalypse… Des glaciers en train de fondre, des forêts en flammes, des villes immergées, l’omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, la prolifération d’armes de destruction massive…
Les images que les médias projettent quotidiennement sur notre rétine forment le point de départ de END. Les dix tableaux sont liés par le monologue d’un unique personnage : celui qui a assisté à tout. Tandis que ce survivant – tel le messager de la tragédie grecque – déverse ses paroles, surgissent une série de « Figuren » : des machines, des hommes ou des hybrides situés quelque part entre les deux. Elles se déplacent d’un côté à l’autre de la scène, toujours dans la même direction. Sont-elles en fuite ? Et où vont-elles ?
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
Hans Bryssinck invite Werner Hirsch pour mettre en scène une série de photos sur base d’images trouvées et de photos biographiques. Par ce biais, ils souhaitent jouer avec l’idée de coïncidence et avec le fait d’être « entre deux ». Werner va réellement se trouver entre les deux. Entre temps, mais aussi entre deux étapes, entre deux feux et entre l’armoire et le mur. Ici l’on voit le vrai hasard pendant que là, une autre coïncidence est mise en scène. Ce moment de présentation qui clôture leur période de travail, sera l’occasion pour Werner de renforcer la confusion entre ce qui est réel, ce qui est par hasard et ce qui est fiction!
Hans Bryssinck + Diederik Peeters + D. Anesiadou
Chuck Norris doesn’t sleep, he waits…
Qu’est devenue le charme discret de la bourgeoisie? Dans leur pièce énigmatiquement intitulée « Chuck Norris Doesn’t Sleep, He Waits », Danai Anesiadou, Hans Bryssinck and Diederik Peeters incarnent chacun à leur tour la décadence comme icône cinématographique. Au centre de ce projet composé de tableaux vivants, aussi absurdes que strictement chorégraphiés, on trouve la représentation filmique de l’ennui aristocratique.
Dans « Chuck Norris.. », nos innocents protagonistes tombent dans un labyrinthe infernal de codes archaïques et de rituels hermétiques, un tunnel sans fin d’antiques et grotesques horreurs passées en boucle. Une mise en scène chaudement recommandée de l’effroyable quotidien.
Un homme et une femme sont dans une situation de dépendance absolue. Homme et femme sont visibles l’un à l’autre. Ils exécutent leurs mouvements dans une répétition en boucle. Ces mouvements sont déconstruits et mécaniquement manipulés. La machine les oblige à répéter parfaitement : ce qui les oblige à se faire mutuellement confiance. Ils sont laissés l’un à l’autre.
Some stories are treason, some are dreamy, some are brutal, some are too funny to believe, some are too painful to tell straight, some are magical and others are poorly made, some might be the honest truth, and some are beautiful but hard to remember. A narrative is a slippery thing.
Kate McIntosh a collaboré avec cinq écrivains pour le texte de sa nouvelle performance LOOSE PROMISE. Elle a donné les mêmes éléments narratifs de départ à tous les écrivains, mais elle a demandé à chacun d’eux d’écrire leur propre version de l’histoire. Le résultat est une collection de contes beaux, difficiles et prenants. Les histoires sont liées les unes aux autres par leur origine commune, mais chacune abouti de façon très différente et surprenante. Dans LOOSE PROMISE, la superposition des narrations fait émerger des mondes qui se font échos mais ne peuvent cependant pas co-exister, pendant que la performance elle même, partant de la fascination pour la complexité des histoires, explore notre compulsion à les former et à les digérer…
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.
Kris Verdonck œuvre à la lisière entre les arts plastiques et le théâtre. Dans END, il imagine en dix tableaux la phase finale de la société humaine. L’apocalypse… Des glaciers en train de fondre, des forêts en flammes, des villes immergées, l’omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, la prolifération d’armes de destruction massive…
Les images que les médias projettent quotidiennement sur notre rétine forment le point de départ de END. Les dix tableaux sont liés par le monologue d’un unique personnage : celui qui a assisté à tout. Tandis que ce survivant – tel le messager de la tragédie grecque – déverse ses paroles, surgissent une série de « Figuren » : des machines, des hommes ou des hybrides situés quelque part entre les deux. Elles se déplacent d’un côté à l’autre de la scène, toujours dans la même direction. Sont-elles en fuite ? Et où vont-elles ?
I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.
Irma Firma
Cortegemanege: a small walk with giants
Cette performance s’inscrit dans le cadre du projet « cortègemanège », au sein duquel différents artistes travaillent sur la fascination pour les cortèges folkloriques. Cet événement prendra un caractère participatif et déambulatoire, puisqu’il s’agira de se rendre d’un point A à un point B avec un groupe de gens. Cette fois, les artistes travailleront avec de vrais géants : des individus de taille supérieure à 2m15. La ville sera-t-elle assez grande pour ces personnes?
Salle des pas perdus est un projet dans lequel nous effectuons une recherche sur les mouvements dans la ville, à partir de l’expérience de personnes qui ne peuvent pas se permettre de se déplacer de manière spontanée, ceux qu’on appelle les “sans papiers”. Le résultat c’est une performance, présentée dans l’espace public, dans la rue Neuve et autour de la Place de la Monnaie à Bruxelles, des lieux où beaucoup de gens de différentes cultures, aux ‘comportements’ différents, se côtoient : un ultime défi pour explorer les frontières physiques. Les gens qui passent par hasard sont un aspect important de la performance.
De même qu’aller à pied est le plus basique des mouvements, avoir des papiers est la condition de base de notre vie en société. Ne pas avoir de papiers dresse des obstacles sur ta route. Ça détermine le trajet que tu dessines, le trajet que tu accomplis.
Nous travaillons à partir de l’expérience de ‘bouger’ des danseurs sans-papiers, autant dans leur pratique professionnelle que dans leur vie privée.
Nous examinons comment ces gens se déplacent aujourd’hui dans la ville, et comment ils vivent cela. Sans but ou avec un objectif conscient ? Vont-ils rester immobiles ou s’enfuir ? Ont-ils des modèles fixes ? Peut-on dresser la carte de ces mouvements ? Quelles sont les causes de ces modèles ? Quelles inhibitions vivent-ils ? Quels risques courent-ils ? Y a-t-il des lieux qu’ils évitent ? Comment voudraient-ils se déplacer ? Y a-t-il des améliorations ? Ou bien tournent-ils en rond dans un cercle vicieux ?
I’ve been long enough here to know the system and to fish myself through. It was almost easier to be at that time without papers, because they ask you so many questions, they need so much papers, when you are in fact‚ sans papiers. If I didn’t cry, I saw somebody else cry. And if I didn’t cry and if somebody else didn’t cry, I saw someone else totaly losing it. They are aliens, they are actually aliens. »
Fragment from interview with Lisa Gunstone, dancer
« Since one easily outstays one’s welcome – whether as a tourist, a guest worker, or after the graduation in the case of the student – a considerable portion of the « international » dance scene is, consequently, living and working in Belgium illegally. » Nasr Hafez in Janus 21_II_47
A sensual discovery of the world by two alien girls and some strange encounters…
« Le corps reflète le volet physique de la personnalité et le mouvement révèle la personnalité », déclara Starks Whitehouse qui développa la technique ‘Authentic Movement’ dans les années ’50. The Visitants invite le public, de manière ludique, a être témoin du ‘voyage intérieur’ effectué par les interprètes.
Cette performance s’inscrit dans le cadre du projet « cortègemanège », au sein duquel différents artistes travaillent sur la fascination pour les cortèges folkloriques. Cet événement prendra un caractère participatif et déambulatoire, puisqu’il s’agira de se rendre d’un point A à un point B avec un groupe de gens. Cette fois, les artistes travailleront avec de vrais géants : des individus de taille supérieure à 2m15. La ville sera-t-elle assez grande pour ces personnes?
Salle des pas perdus est un projet dans lequel nous effectuons une recherche sur les mouvements dans la ville, à partir de l’expérience de personnes qui ne peuvent pas se permettre de se déplacer de manière spontanée, ceux qu’on appelle les “sans papiers”. Le résultat c’est une performance, présentée dans l’espace public, dans la rue Neuve et autour de la Place de la Monnaie à Bruxelles, des lieux où beaucoup de gens de différentes cultures, aux ‘comportements’ différents, se côtoient : un ultime défi pour explorer les frontières physiques. Les gens qui passent par hasard sont un aspect important de la performance.
De même qu’aller à pied est le plus basique des mouvements, avoir des papiers est la condition de base de notre vie en société. Ne pas avoir de papiers dresse des obstacles sur ta route. Ça détermine le trajet que tu dessines, le trajet que tu accomplis.
Nous travaillons à partir de l’expérience de ‘bouger’ des danseurs sans-papiers, autant dans leur pratique professionnelle que dans leur vie privée.
Nous examinons comment ces gens se déplacent aujourd’hui dans la ville, et comment ils vivent cela. Sans but ou avec un objectif conscient ? Vont-ils rester immobiles ou s’enfuir ? Ont-ils des modèles fixes ? Peut-on dresser la carte de ces mouvements ? Quelles sont les causes de ces modèles ? Quelles inhibitions vivent-ils ? Quels risques courent-ils ? Y a-t-il des lieux qu’ils évitent ? Comment voudraient-ils se déplacer ? Y a-t-il des améliorations ? Ou bien tournent-ils en rond dans un cercle vicieux ?
I’ve been long enough here to know the system and to fish myself through. It was almost easier to be at that time without papers, because they ask you so many questions, they need so much papers, when you are in fact‚ sans papiers. If I didn’t cry, I saw somebody else cry. And if I didn’t cry and if somebody else didn’t cry, I saw someone else totaly losing it. They are aliens, they are actually aliens. »
Fragment from interview with Lisa Gunstone, dancer
« Since one easily outstays one’s welcome – whether as a tourist, a guest worker, or after the graduation in the case of the student – a considerable portion of the « international » dance scene is, consequently, living and working in Belgium illegally. » Nasr Hafez in Janus 21_II_47
Kris Verdonck œuvre à la lisière entre les arts plastiques et le théâtre. Dans END, il imagine en dix tableaux la phase finale de la société humaine. L’apocalypse… Des glaciers en train de fondre, des forêts en flammes, des villes immergées, l’omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, la prolifération d’armes de destruction massive…
Les images que les médias projettent quotidiennement sur notre rétine forment le point de départ de END. Les dix tableaux sont liés par le monologue d’un unique personnage : celui qui a assisté à tout. Tandis que ce survivant – tel le messager de la tragédie grecque – déverse ses paroles, surgissent une série de « Figuren » : des machines, des hommes ou des hybrides situés quelque part entre les deux. Elles se déplacent d’un côté à l’autre de la scène, toujours dans la même direction. Sont-elles en fuite ? Et où vont-elles ?
I/II/III/IIII est une nouvelle installation théâtrale du metteur en scène/plasticien Kris Verdonck. Quatre danseuses « identiques » sont suspendues à une grande « machine », telles des marionnettes. Ensemble, l’artiste de performance Kris Verdonck et les performeuses ont créé une chorégraphie : un solo, un duo, un trio et un pas de quatre. Ils ont tenté de se libérer le plus possible de la machine, mais tôt ou tard celle-ci les mène quand même dans une direction qu’elle a déterminée. Les images qu’évoque I/II/III/IIII sont déroutantes, stratifiées et ambiguës : elles nous rappellent les palmipèdes blancs du Lac des Cygnes, mais elles font aussi penser à des carcasses animales, à des anges flottants, à des corps humains s’écroulant et à tout ce que l’on peut imaginer d’intermédiaire.
All Natural clignote entre la ‘stand-up comedy’ et la routine des show de Las Vegas.
La Showgirl semble émerger de mois perdus dans la forêt. Boueuse, échevelée et plus animale qu’humaine, ses excuses, promesses et soudaines explosions glissent et s’entremêlent les unes aux autres.
All Natural a commencé par une recherche au cœur de ce mythe branlant du ‘naturel’ – et de notre désir effréné de cela en tout – de la nourriture à la personnalité.
All Natural finit en jetant un trouble sur l’authenticité de la scène et des contacts sociaux en général. Comme si nous pouvions faire confiance à nos instincts, pourtant profondément enterrés et déformés, pour nous sortir de ce trouble.
Un disque de meulage avec un grand L en acier est suspendu au plafond. Quand le disque se met à tourner, le L tourbillonne de façon incontrôlée. Le moteur s’emballe mais il cherche toujours son équilibre, cherche toujours à fonctionner malgré l’étrangeté de la situation. Cette quête échappe à la fonction de la machine qui revêt des allures d’un héros classique en détresse. Le mouvement fait croître cette situation de plus en plus insoutenable.
Some stories are treason, some are dreamy, some are brutal, some are too funny to believe, some are too painful to tell straight, some are magical and others are poorly made, some might be the honest truth, and some are beautiful but hard to remember. A narrative is a slippery thing.
Kate McIntosh a collaboré avec cinq écrivains pour le texte de sa nouvelle performance LOOSE PROMISE. Elle a donné les mêmes éléments narratifs de départ à tous les écrivains, mais elle a demandé à chacun d’eux d’écrire leur propre version de l’histoire. Le résultat est une collection de contes beaux, difficiles et prenants. Les histoires sont liées les unes aux autres par leur origine commune, mais chacune abouti de façon très différente et surprenante. Dans LOOSE PROMISE, la superposition des narrations fait émerger des mondes qui se font échos mais ne peuvent cependant pas co-exister, pendant que la performance elle même, partant de la fascination pour la complexité des histoires, explore notre compulsion à les former et à les digérer…
Les lumières explosent, la danse fume.
Ou une multitude de petits vertiges.
Video Installation
Lors d’une rencontre estivale, Kate McIntosh et Eva Meyer Keller en sont venue à jouer. Explorant la ville, de l’intérieur vers l’extérieur, elles ont construit de petites installations dans les lieux qu’elles ont découvert. Elles inventèrent un jeu de ping-pong d’images ou chaque action était comme un challenge et demandait que l’autre y réponde. Le résultat est une collection de courtes actions et d’improbables installations, un inventaire du monde en expansion continue par le dé-placement intentionnel de ce qui s’y trouve. Le projet est sans fin. Il y a une obstination et une avidité curieuse dans ce catalogue de petits écrasements, pièges, décorations et réparations – il y a une certaine logique interne qui peut être lue comme « placer les choses au mauvais endroit » et qui cependant satisfait une certaine curiosité, un certain désir, avant de rapidement passer au suivant. Les réarrangements sont subversifs, cryptiques et parfois fait de mystérieux re-arrangements de matériaux banals dans un environnement de tous les jours. Chaque image est un fragment d’une vision du monde en compilation continue. Une recherche en relais de ce-qui-doit-aller-où, et de ce qu’il advient quand une « chose » en rencontre une autre.
This collaboration was the first stage of the FlashPoint project – a series of meetings in which Kate invites each time a different artist for a short collaboration.
Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. Tel est l’aspect que doit avoir nécessairement l’ange de l’histoire. Il a le visage tourné vers le passé. Où paraît devant nous une suite d’événements, il ne voit qu’une seule et unique catastrophe, qui ne cesse d’amonceler ruines sur ruines et les jette à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler les vaincus. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si forte que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse incessamment vers l’avenir auquel il tourne le dos, cependant que jusqu’au ciel devant lui s’accumulent les ruines. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès. (Walter Benjamin, Angelus Novus )
A sensual discovery of the world by two alien girls and some strange encounters…
« Le corps reflète le volet physique de la personnalité et le mouvement révèle la personnalité », déclara Starks Whitehouse qui développa la technique ‘Authentic Movement’ dans les années ’50. The Visitants invite le public, de manière ludique, a être témoin du ‘voyage intérieur’ effectué par les interprètes.
A sensual discovery of the world by two alien girls and some strange encounters…
« Le corps reflète le volet physique de la personnalité et le mouvement révèle la personnalité », déclara Starks Whitehouse qui développa la technique ‘Authentic Movement’ dans les années ’50. The Visitants invite le public, de manière ludique, a être témoin du ‘voyage intérieur’ effectué par les interprètes.
Hoe een brein werkt. Een kunstenaar zijn taal zoekt. Een ambacht een middel wordt. Een mens probeert te begrijpen.
De onderzoeksmethode van Leentje Vandenbussche leunt aan de waanzin. Aan de hand van verschillende monnikenwerken zocht ze naar een houvast in de weidse onderwerpen alles en niets. Gedragen (/onderworpen) door een isolaat, monotoom ritme leveren haar onderzoekstudies intrigerende resultaten.
Le corps humain est une machine pleine de réflexes d’animaux et de signaux. Notre esprit actionne ce bel instrument, mais quels sont les moteurs de notre esprit? BIRTH of PREY observe les routines, les rituels et le langage corporel entre prédateurs et proies.
Qui est quoi, quand et pourquoi? Quel effet ont nos instincts sur notre corps ? Comment sommes-nous dépendants de nos pulsions et (combien de temps) peut-on les maîtriser? BIRTH of PREY, un rituel circulaire qui donne forme à l’interaction entre l’instruction rationnelle et l’émotion métaphysique. La métamorphose constante de l’être.
Kris Verdonck œuvre à la lisière entre les arts plastiques et le théâtre. Dans END, il imagine en dix tableaux la phase finale de la société humaine. L’apocalypse… Des glaciers en train de fondre, des forêts en flammes, des villes immergées, l’omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, la prolifération d’armes de destruction massive…
Les images que les médias projettent quotidiennement sur notre rétine forment le point de départ de END. Les dix tableaux sont liés par le monologue d’un unique personnage : celui qui a assisté à tout. Tandis que ce survivant – tel le messager de la tragédie grecque – déverse ses paroles, surgissent une série de « Figuren » : des machines, des hommes ou des hybrides situés quelque part entre les deux. Elles se déplacent d’un côté à l’autre de la scène, toujours dans la même direction. Sont-elles en fuite ? Et où vont-elles ?
Dans ses Safety Instructions Hans Bryssinck donne des discours dans lesquels il essaie de dire quelque chose de véritable. Parce qu’il craint de dire la vérité et parce qu’il craint la solitude, il convie un invité et un objet ou une machine qui leur soit lié. Cela peut varier des motards (moto), aux cyclistes (vélo), aux jardiniers (tronçonneuse) jusqu’à des concierges (aspirateur). La dynamique qui se crée entre le discours et les invités avec leur machine, décrit la difficulté de dire et d’entendre la vérité. Ce sont des performances courtes et spontanées qui sont adaptées en fonction du contexte. L’espace, les invités et le contenu du discours peut varier.
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.
Le corps humain est une machine pleine de réflexes d’animaux et de signaux. Notre esprit actionne ce bel instrument, mais quels sont les moteurs de notre esprit? BIRTH of PREY observe les routines, les rituels et le langage corporel entre prédateurs et proies.
Qui est quoi, quand et pourquoi? Quel effet ont nos instincts sur notre corps ? Comment sommes-nous dépendants de nos pulsions et (combien de temps) peut-on les maîtriser? BIRTH of PREY, un rituel circulaire qui donne forme à l’interaction entre l’instruction rationnelle et l’émotion métaphysique. La métamorphose constante de l’être.
Kris Verdonck œuvre à la lisière entre les arts plastiques et le théâtre. Dans END, il imagine en dix tableaux la phase finale de la société humaine. L’apocalypse… Des glaciers en train de fondre, des forêts en flammes, des villes immergées, l’omniprésence d’écrans et de caméras de surveillance, la prolifération d’armes de destruction massive…
Les images que les médias projettent quotidiennement sur notre rétine forment le point de départ de END. Les dix tableaux sont liés par le monologue d’un unique personnage : celui qui a assisté à tout. Tandis que ce survivant – tel le messager de la tragédie grecque – déverse ses paroles, surgissent une série de « Figuren » : des machines, des hommes ou des hybrides situés quelque part entre les deux. Elles se déplacent d’un côté à l’autre de la scène, toujours dans la même direction. Sont-elles en fuite ? Et où vont-elles ?
Video Installation
Lors d’une rencontre estivale, Kate McIntosh et Eva Meyer Keller en sont venue à jouer. Explorant la ville, de l’intérieur vers l’extérieur, elles ont construit de petites installations dans les lieux qu’elles ont découvert. Elles inventèrent un jeu de ping-pong d’images ou chaque action était comme un challenge et demandait que l’autre y réponde. Le résultat est une collection de courtes actions et d’improbables installations, un inventaire du monde en expansion continue par le dé-placement intentionnel de ce qui s’y trouve. Le projet est sans fin. Il y a une obstination et une avidité curieuse dans ce catalogue de petits écrasements, pièges, décorations et réparations – il y a une certaine logique interne qui peut être lue comme « placer les choses au mauvais endroit » et qui cependant satisfait une certaine curiosité, un certain désir, avant de rapidement passer au suivant. Les réarrangements sont subversifs, cryptiques et parfois fait de mystérieux re-arrangements de matériaux banals dans un environnement de tous les jours. Chaque image est un fragment d’une vision du monde en compilation continue. Une recherche en relais de ce-qui-doit-aller-où, et de ce qu’il advient quand une « chose » en rencontre une autre.
This collaboration was the first stage of the FlashPoint project – a series of meetings in which Kate invites each time a different artist for a short collaboration.
Le corps humain est une machine pleine de réflexes d’animaux et de signaux. Notre esprit actionne ce bel instrument, mais quels sont les moteurs de notre esprit? BIRTH of PREY observe les routines, les rituels et le langage corporel entre prédateurs et proies.
Qui est quoi, quand et pourquoi? Quel effet ont nos instincts sur notre corps ? Comment sommes-nous dépendants de nos pulsions et (combien de temps) peut-on les maîtriser? BIRTH of PREY, un rituel circulaire qui donne forme à l’interaction entre l’instruction rationnelle et l’émotion métaphysique. La métamorphose constante de l’être.
Le corps humain est une machine pleine de réflexes d’animaux et de signaux. Notre esprit actionne ce bel instrument, mais quels sont les moteurs de notre esprit? BIRTH of PREY observe les routines, les rituels et le langage corporel entre prédateurs et proies.
Qui est quoi, quand et pourquoi? Quel effet ont nos instincts sur notre corps ? Comment sommes-nous dépendants de nos pulsions et (combien de temps) peut-on les maîtriser? BIRTH of PREY, un rituel circulaire qui donne forme à l’interaction entre l’instruction rationnelle et l’émotion métaphysique. La métamorphose constante de l’être.
Quand un humour cru et cruel fait méticuleusement litière de l’histoire de l’homme ! Avec How do you like my landscape les artistes Bernard Van Eeghem et Manah Depauw redéfinissent avec une imagination aiguisée la place du corps humain dans nos sociétés en proie au puritanisme et au politiquement correct. A travers des manipulations déconcertantes par leur simplicité, les auteurs et performers Bernard Van Eeghem et Manah Depauw décontextualisent le corps humain, et le placent là où l’on n’attend pas qu’il soit. Ce spectacle en quatre épisodes se déroule autour d’un paysage où le calme apparent dissimule des bêtes redoutables capables de faire surgir en nous des désirs inavouables. Le public suit à travers les quatre épisodes un monde qui se transforme et évolue.